Une petite enfance de guerre

lundi 12 novembre 2007

Billy-sur-Oisy d'hier et d'aujourd'hui






dimanche 11 novembre 2007

Séances de dédicaces en images


Clamecy. Rue du Grand Marché, devant la Librairie Moderne et Classique de Fernand Compin. En compagnie de Pierre Fromageot. 28 juin 2007.









Billy-sur-Oisy. Fête de la Pomme. Stand de Patrick Collin
de la librairie du Beuvron.
28 octobre 2007.



Coulanges-sur-Yonne. Lire en fête. 21 octobre 2007.

vendredi 9 novembre 2007

Le Salon des Auteurs Nivernais

Nevers, Palais Ducal. 25 novembre 2007.





POUR SE PROCURER LE LIVRE



Envoyez-moi un courriel à l'adresse suivante :

monique.angerand@yahoo.fr 

en me laissant vos coordonnées. Je vous enverrai le livre, et vous donnerai l'adresse où vous pourrez envoyer votre chèque de règlement de 15,5 euros (12 euros + 3,5 euros de frais de port et d'emballage), à l'ordre de Monique Angerand-Berger.

Quelques extraits du livre


Nous voici maintenant au parloir : ce sont des sortes de cages grillagées alignées. En face se trouvent les cages grillagées réservées aux prisonniers. Entre les deux, un couloir, légèrement courbe, sans doute pour que le gardien qui assure la surveillance ait une vue d'ensemble sur les visites.Les conversations commencent au travers des deux grillages. On entend ce que disent les familles voisines, avec un bruit de fond fait du mélange de voix plus éloignées(...) Le temps de la visite est compté (10 minutes environ) ; déjà les prisonniers repartent,encadrés par des gardiens. Bruits de clés tournant dans d'énormes serrures et de portes claquées.

L'hiver 1944 est très froid. La cuisinière n'est allumée qu'à midi afin d'économiser le combustible. Pour étudier, Georges s'assied sur une chaise, les pieds posés sur la porte du four. Il a des engelures, maman aussi. Pour ma part je m'adosse au bain-marie (réservoir d'eau chauffé par le foyer et que l'on peut vider par un petit robinet). Cela fait bien longtemps que le chauffage central ne marche plus, ni le chauffe-eau (peut-être jugé dangereux en raison des baisses de pression du gaz, les dispositifs de sécurité n'existant pas encore). La douche ne sert plus à rien sinon , de temps en temps, à héberger un lapin ou un coq ramenés de Billy.

Joseph est un sage qui sait observer; d'après l'aspect du ciel, il prédit le temps du lendemain. Les soirs d'été, alors que nous sommes assis sur le banc, sous les fenêtres du café (à la place du petit parterre de fleurs actuel), il nous enseigne le nom des étoiles. Sa silhouette, costume de velours, casquette, moustache, sabots, et son pas tranquille jusque vers la pompe, font partie intégrante du paysage.
Evidemment, en cette époque de guerre, les Allemands fréquentent le café. (...) Un soldat allemand veut me prendre sur ses genoux et me faire dire bonjour : je n'ouvre pas la bouche et prends le large. Furieux, il s'écrie : pas dire bonjour à soldat boche, dire bonjour à soldat français! Les soldats allemands me font peur, c'est certain, mais de plus le lainage de leur uniforme pique mes cuisses nues!

Le 16 novembre 1943, l'(ex) Commissaire David demande pour lui (Maupin, tortionnaire), l'attribution du legs "Pierre Monnier" dans un rapport où on lit notamment :"a fait preuve de réelles qualités professionnelles et d'esprit d'initiative dans la répression communo-terroriste. Toujours prêt à servir, il a montré un mépris total de la fatigue et du danger, il vient de réussir brillamment une importante opération ayant amené l'arrestation de plus de 40 militants communistes et terroristes importants. Toujours volontaire pour les missions difficiles, délicates et dangereuses".

Article LA VIE DU RAIL 19 septembre 2007


Les photos du livre


mercredi 7 novembre 2007

Qui suis-je?

Née en 1938, j'avais deux ans quand la France fut occupée par les Allemands. Ma petite enfance a été marquée par les bruits de bottes, les sirènes, les restrictions, les menaces pesant sur mon père, cheminot résistant engagé dans la Bataille du Rail, arrêté par la police de Vichy en 1943, torturé et interné à la prison de la Santé à Paris où je lui rendais visite en compagnie de ma mère et de mon frère.
En 1944, les bombardements étant de plus en plus fréquents, nous partons tous les trois à Billy-sur-Oisy, un petit village de la Nièvre, où vit ma grand-mère et une grande partie de ma famille. Une multitude de souvenirs relatifs à la vie campagnarde, une galerie de portraits de personnages pittoresques, s'ajoutent à ce qui précède. De tout cela est né mon livre "Une petite enfance de guerre".
Ce livre (144 pages, 12 euros), a été publié aux éditions Le Panier d'Orties
2 rue de la Forge 58500 Oisy
http://lepanierdorties.over-blog.com/


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